Amusements Philologiques
de A à Z (et plus si ça se trouve)
mercredi 20 mai 2020
dimanche 30 décembre 2018
dimanche 24 décembre 2017
Traduction : On n'est pas sortis de l'auberge
Un de mes amis FB, mais aussi dans le monde "réel" poste des messages de vœux la veille de Noël. Jusque là rien de très original ni de particulièrement ardu : Tout le monde fait pareil. À ceci près qu'une des lignes attire mon attention. Une difficulté? Que nenni, hop, Google.trans, lequel détecte une langue de moi inconnue. Confiance!
C'est clair, non? Euh, pas tout-à-fait… Alors je force la traduction à partir de l'Hébreux : lumineux
Ne nous avouons pas vaincu sans combattre. À partir de l'Amharique (c'est où?) on obtient un flot de trucs qui font comme une guirlande de Noël, C'est un signe, on avance…
Le Haoussa, donne de bien beaux spaghettis, avec en prime "traduction et définition", le signe se précise
Ne reste plus qu'à traduire à partir de l'Arabe et le tour est joué…
"comme ils étaient ce jour là"
Bin oui, quoi? Comme ils étaient ce jour-là! Merci ami Remo
jeudi 7 décembre 2017
vendredi 28 juillet 2017
lundi 10 avril 2017
vendredi 10 février 2017
La Fontaine : Les Deux Grenouilles
Inédit… ou apocryphe?
Peu importe en fait. Ce qui est sûr, c'est que cette fable m'est venue au cours de mon analyse. Désespérant de la trouver dans les œuvres complètes du bon La Fontaine, je me suis décidé à en faire une transcription, comme en un rêve halluciné.
Peu importe en fait. Ce qui est sûr, c'est que cette fable m'est venue au cours de mon analyse. Désespérant de la trouver dans les œuvres complètes du bon La Fontaine, je me suis décidé à en faire une transcription, comme en un rêve halluciné.
Les Deux Grenouilles
Perrette prospérait…
Un soir elle dépose, au coin du mur, près de l'étable
La grande jatte à demi-pleine
De son bon lait tiède et mousseux fraîchement trait
Deux grenouilles passant par là
Avisent le lait, se mettent en tête
De le goûter, glissent le long d'une brindille
Et font le grand plongeon.
Leur joie est de courte durée.
Ayant bu tout leur soûl il leur faut ressortir.
Las, comment y parvenir sans même un point d'appui,
Et sans la moindre louche à laquelle grimper?
L'une en prend son parti, vite se désespère.
"Pédaler, oui, mais pour quoi faire? Ma commère
Nous n'y parviendrons point, nous voilà mal parties,
Le destin nous punit, je gage"
"Vous avez bien tort de vous agiter,
Tout comme moi vous mourrez…
J'arrête, plus question que je nage"
Et se laisse couler.
L'autre continue sans trop savoir pourquoi,
S'agite, s'angoisse, se débat et s'affole
Et puis bientôt s'étonne :
"Comment ce lait si doux, voici qu'il se bétonne
Se change en crème, en beurre,
Me fournit aussi sec l'assise indispensable ? "
Elle prend son élan,
Atterrit sur le sable.
Deux sauts encor et elle est au logis,
Toute essoufflée mais ayant bien compris
Qu'il lui valait mieux vivre, même en ayant eu tort
Qu'en ayant dû céder au devant de la Mort.
Jacques Ponzio, 27 septembre 2000
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